J'ai toujours admiré les personnes qui ont une vocation depuis l'enfance, ceux qui à 2 ans ont déjà décidé d'être astronaute, avocat ou vétérinaire... jusqu'au jour où j'ai réalisé que j'en avais une moi aussi ! Pour comprendre cette phrase d’accroche percutante (telle une “Klaak” si j’ose), laissez-moi vous emmener dans les méandres de mon passé.
J’ai grandi à la campagne, dans le Béarn. Mes grands-parents étaient agriculteurs, mon père pépiniériste, ma mère assistante dans une coopérative agricole, ma sœur est devenue ingénieur agronome … Bref, on peut dire que j’ai du bon sens paysan qui coule dans mes veines :) Eh oui, je suis la fille qui sait comment planter des tomates mais qui galère avec une plante verte en appartement.
Élève modèle, je me retrouve en classe prépa en biologie et sciences de la terre, à Fermat, où 80% de mes potes veulent être vétérinaires depuis l’âge de 2 ans (la fameuse jalousie de la vocation). Finalement rattrapée par mes racines, je choisis une école d’ingénieur en horticulture à Angers et décide de tester à peu près tous les métiers grâce à mes stages et une année de césure.
De la recherche en génétique des plantes aux États-Unis à vendre des bambous dans les jardineries de France et de Navarre, j'ai petit à petit compris que mon truc à moi, ce n'était pas tant les plantes (désolée papa), mais plutôt l'entreprise. Comprendre, analyser, aider, trouver des solutions pour les entrepreneurs, la voilà ma vocation !
Une fois qu’on réalise tout ça, c'est comme si on vous donnait des ailes. J'ai eu une énergie débordante et la chance d'occuper des postes de direction passionnants, jusqu'à devenir co-directrice générale d'une filiale de 40 collaborateurs.
Je vais reprendre la phrase d’un grand sage Klaakiste “Pourquoi Klaak ? demandez-moi plutôt : Quoi d’autre à part Klaak ?”.
Après mon expérience de direction générale, au cours de laquelle j’ai pu aborder une multitude de domaines, de problématiques, de projets, je me suis dit que je ne supporterais plus d’être cantonnée à un rôle trop “vertical” ou siloté. Et quand j’ai découvert Klaak et le métier d’Operating Partner (big up Paul & Hugo de Stand Out) je me suis vraiment dit que c’était le job rêvé pour moi.
C’est un métier qui a du sens : on aide tous les jours des porteurs de projets incroyables à aller au bout de leur rêve entrepreneurial, à créer des emplois, à innover.
C’est un métier où on reste autonome sur nos missions et c’est la satisfaction clients et les résultats qui nous drive tous les jours.
Le relationnel est au cœur du sujet : on murmure à l’oreille des dirigeants, comme des associés externalisés, on vit les échecs et succès avec eux.
Et surtout, c’est pas du bullshit, c’est du concret, on avance, on fixe des objectifs, on les atteint et on continue grâce à de la méthode et à du bon sens.
Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie”. C’est un grand classique des citations sur la vie pro mais c’est une phrase qui me guide tous les jours.
J’ai aussi une petite fille d’un an et demi et j’espère que, si elle en a envie, quand elle aura l’âge de se lancer dans l'entrepreneuriat, elle n’aura plus aucune barrière et aura beaucoup de modèles de femmes sur lesquels s’appuyer. J’essaye modestement de participer à construire ce futur et ça m’anime pas mal au quotidien.
J’ai une forte capacité à ingérer un paquet d’informations désordonnées et à les ranger rapidement et proprement dans mon cerveau (merci la prépa). Et c’est très utile quand on rencontre un dirigeant, parce que c’est tout un univers qu’on découvre et qu’on doit comprendre : le marché, les produits, l’écosystème, le jargon, les chiffres, etc.
Je joue au basket depuis que j’ai 5 ans. J’adore la compétition et l’esprit d'équipe. Et comme dans mon travail, je fais un peu le job de l’ombre, en sous-marin. Pas de triple-double pour moi donc, mais vous pouvez compter sur ma fiabilité et ma grinta.
Je suis aussi musicienne à mes heures perdues. J'ai commencé avec la flûte traversière quand j'étais petite, puis j'ai enchaîné avec le piano. Mais ce que je préfère par-dessus tout, c'est chanter très très fort dans ma voiture. Fun fact : j'ai chanté l'Ave Maria de Gounod lors de quatre mariages, dont celui où j'ai rencontré mon mari.
J’ai lu, écouté, visionné 14679 fois les Harry Potter. Sur ma table de nuit, vous trouverez fièrement exposées les figurines d'Hermione et de Dobby. Déso les Moldus.
Et maintenant, laissez-moi vous parler de mon plaisir le plus coupable : la gourmandise (et là, je parle pas d'un petit bout de chocolat en passant). Pour vous illustrer à quel point, voici une anecdote croustillante (jeu de mot) : petite, en vacances sur la côte landaise, je savourais mon sandwich au Nutella pépère sur le sable, quand soudain, une vague a voulu m'attaquer. Tel Rafiki levant Simba, j'ai protégé mon casse-croûte en tendant les bras vers le ciel. J'ai fini trempée jusqu'aux os, couverte de sable, mais le Nutella était sauf !